18/03/2010
C'est drôle comme la province n'intéresse pas les grands de ce monde
Juste un petit billet pour pousser un petit coup de gueule et puis s'en va.
C'est marrant quand même, comme lorsque tu n'es pas parisienne, tu n'intéresses ni les marques (Topshop, New look, Mango, pour ne citer qu'eux) ni les créateurs.
Et pourtant je ne vis pas dans le trou du cul de la campagne, je suis à Lyon tout de même.
On ne le répète pas assez mais on a eu le Velib' et le tram bien avant les parigots.
Les artistes et les enseignes fashion, ce serait plutôt l'inverse.
Pas de racisme ici, juste un constat.
Où je veux en venir ?
J'avais écrit il y a quelques mois une trèèès longue lettre d'amour à Stéphane Rolland.
J'ai bien conscience de ne pas être (du tout) une blogueuse influente, c'est pas demain la veille que j'aurai ma collection dans une grande chaîne de chaussures, mais.
Tout de même.
Mon article avait intéressé pas mal de monde, et une petite "pub" gratuite, sans arrière pensée, juste parce que j'avais envie de parler de lui, ça m'a fait plaisir.
Je mets "pub" entre guillemets, parce que restons sérieuses deux minutes, personne de normalement constitué (en province) ne peut se payer l'une de ses fringues.
Mais quand on aime on ne compte pas. J'ai adoré la première collection que j'ai vu de lui, et toutes celles d'après.
Je crée moi-même des vêtements et accessoires, rencontrer un créateur comme lui, sincèrement ce serait un rêve-come-true.
Et depuis trois, quatres jours, je vois pululer sur la blogosphère des articles de blogueuses (ne me dites pas qu'elles ne sont pas parisiennes sinon je me pend) qui l'ont elles, carrément rencontré dans son atelier.
Ouais.
Bim, comme ça.
Alors, OUI, ceci est de la jalousie, j'ai fait psycho, je sais la reconnaître lorsqu'elle est là.
OUI, j'en suis verte (mais bon, paraît que le vert masque les rougeurs).
C'est dommage comme l'amertume me fait parler aujourd'hui, mais je trouve que les journalistes et agences de com qui entrent en contact avec les blogueuses pour faire parler d'une marque ou d'un produit font parfois mal leur boulot.
Une recherche Google ("lettre à Rolland"), et on aurait vu mon article, on aurait vu comme j'avais envie de le rencontrer et on aurait vu en quels termes élogieux j'avais parlé de lui. *
C'est bête quand même. On est bête quand on est jaloux, je vais avoir des retours négatifs suite à ce billet, mais il fallait que je dise que je suis blasée.
Pourtant il m'arrive très rarement de venir râler ici, la blogo c'est un peu le monde des bisounours pour moi, j'adore, mais parfois, j'avoue, comme une petite fille gâtée, ne pas être "influente", ne pas être "hypra stylée", ne pas être "en vue", ça m'énerve.
C'est encore plus con parce que je sais bien que les marques n'ont aucune raison de me contacter, MOI.
Je fonctionne au feeling, pas au nombre de visiteurs, même si forcément tout ça m'attire et moi aussi, parfois, j'aimerai bien être une "VIP".
Ce soir, oui, j'avoue, j'ai une arrière pensée.
Un petit pincement.
Aïe.
*Je dis "JE", mais je ne suis pas la seule, je pense.
** Ma maman va être verte lorsqu'elle me lira, elle n'arrête pas de me répéter à quel point elle avait aimé mon article sur S. Rolland et de me demander s'ils m'avaient contactée après ça.
*** Je n'abandonne pas ce blog, j'ai juste énormément de boulot en ce moment, pas beaucoup de temps pour souffler. Je reviens vite.
19:29 | Lien permanent | Commentaires (20)
14/03/2010
Fly me to the Moon
Cela fait une éternité je crois que je n'ai pas parlé de ciné sur ce blog.
Je sais qu'on est plutôt branchées mode entre nous, mais une belle découverte culturelle de temps en temps croyez-moi, ça ne mange pas de pain.
Peut-être en avez-vous déjà entendu parler.
Pourtant, nous sommes, je pense, très peu à l'avoir vu.
Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il n'est pas sorti en France.
Ce film, c'est "Moon".
Connaissez-vous Sam Rockwell ?
Je le kiffe je le surkiffe à chacune de ses apparitions, il n'est pourtant pas particulièrement beau, et son jeu n'est pas toujours très subtil, mais...
Il est sexy ...
Mais siiiii ! Souvenez-vous :
Qu'est-ce que j'ai pu le trouver mignooooon dans ce film !
Eh bien figurez-vous que ce jeune homme sait aussi faire autre chose que du comique de stand up.
Oui oui, et même qu'il est drôlement convaincant et émouvant.
Je suis ressortie de ce film complètement bluffée par sa performance, toute en justesse.
Et, même crade et ensanglanté, je le trouve sexy. J'ai des goûts bizarre, je sais.
*
En fait, Moon, c'est l'histoire d'un gars, qui fait de la maintenance pour une grosse entreprise internationale exploitant l'énergie solaire contenue dans le sable sur la Lune pour fournir l'éléctricité de la planète entière.
Il est tout seul, sur la face cachée, depuis 3 ans, à réparer les machineries, et à causer à ses plantes et à un robot à tout faire pour seul compagnie.
*
Ne vous inquiétez pas, je ne vais pas spoiler, je déteste ça. Mais rien que là, vous avez le pitch.
Ce film, certes avec un scénario que certains trouveront "déjà vu" prend un départ hyper modeste qui tourne vite en une ambiance lourde et angoissante.
Si vous êtes claustro ou agoraphobe, c'est pas cool comme film. Il est complètement tout seul (n robot, ça ne joue pas au scrabble), sans moyen de communication avec la terre à part quelques messages de sa femme, tout seul sur la Lune, et croyez-moi, je n'y ai pas été moi-même mais on m'a dit que c'était spacieux.
*
Le réalisateur, vous avez forcément déjà entendu son nom.
Son vrai nom.
Parce que si je vous dis son pseudo, vous ne trouverez pas : Duncan Jones.
Oui, oui, on ne dirait pas, mais c'est bine un pseudonyme, puisque son vrai prénom, c'est Ziggy.
Normal, il s'agit du fils de David Bowie (qui soit dit en passant a collaboré sur la bande son du film, avec non pas des moindres, Môssieur Clint Mansell (le mec qui a juste fait la BO de Requiem for a dream, juste ça, rien que ça))...
D'ailleurs cette BO a déjà fait un paquet de fans dans le monde entier, sans même que le film ne soit sorti.
Genre :
Même le robot Gerty (interpreté par Kevin Spacey, ahem rien que pour ça, il faut le voir en VO) a ses fans sur facebook...
Minimaliste (le désert de la Lune et l'abri pour seul décor) et modeste (pas d'effets spéciaux, 1h45, c'est léger pour un film de ce genre), ce film ne montre jamais la Terre, ce qui aide beaucoup à créer cette atmosphère étouffante mais glaciale que représente une telle solitude (sur la Lune ou ailleurs d'ailleurs, je lui trouve une belle réflexion sur la nature humaine et sa soif de conquête).
Le héros est-il vraiment seul ? Tout le film tourne autour de cette question, qui en deviendrait presque existentielle. Touchant parfois, effrayant aussi, on est vite happé par l'intrigue et surtout, on finit très vite par se poser des questions, comme le héros (j'ai rêvé, ou bien ?).
Certains trouveront qu'il ne se passe rien et que c'est trop long, je ne suis pas d'accord du tout, au contraire, ce film nous pousse à la réflexion sur tout un tas de thèses différentes, nous perd dans les méandres de la (presque) folie du héros, nous emmène sur une piste et finalement ce n'est pas la bonne. J'ai été scotchée par l'efficacité d'un tel scénario quand on pourrait croire qu'il est téléphoné et trop léger. Il est juste et modeste et c'est bien ce qu'on lui demande.
J'en aurai volontiers pris quelques minutes de plus, encore quelques intrigues non résolues pour stimuler mon imagniation tordue.
*
La BO est à tomber, l'unique acteur est (très) doué, les plans séquence, la photo sont époustouflants.
Et juste comme ça, pour dire, Moon = Prix du jury au festival du film de Gerardmer. C'est pas un oscar (faut pas abuser non plus) mais c'est déjà pas mal, non ?
Bref, j'ai adoré ce film, surveillez sa date de sortie (si un jour ils daignent le sortir en France), c'est un très beau petit film de science fiction (vraiment ?) dont on entendra encore parler, je l'espère.
Une tite bande annonce, ça fait pas de mal ! A très vite !
19:21 | Lien permanent | Commentaires (2)
11/03/2010
Pour une vague histoire de désert... ou de godasses, je crois.
Mes poulettes, je suis au bord du goufre.
Sans dec.
Il y a quelques temps, j'avais bien aimé les desert boots, j'en avais acheté une paire grise sympatoche, mais sans grande conviction, et même si je les aimais plutôt pas mal, j'ai fini par les revendre car je ne les portais jamais.
Et puis, la mode, les blogs et les magazines aidant, j'ai commencé, maintenant que je n'en avais plus, à surkiffer.
Et j'ai fini par mettre les desert boots et les bottines compensées lacées dans le même panier.
Aaah ces Chloé. Mais était-je prête à mettre le prix de ma maison dans une paire de boots ?
Et puis j'ai adoré les boots compensées André de Margaux.
Et puis je les ai cherchées partout, même si je me disais "Cam, ma grande, c'est tellement pas ton style, encore un truc que tu ne porteras pas grognasse, arrête donc de dépenser tes sous".
Et puis, c'est vrai, le sable, le camel, j'adore, mais ce n'est pas vraiment moi. Moi, c'est un chouilla plus rock, quelques boucles, du noir, du cuir lisse qui ne craint pas la pluie, une semelle en gomme qui ne fasse pas de bruit.
(je vis dans un quartier assez chaud je vous le rappelle)
Et puis les Zara que tout le monde a voulu. Mouais. Trop hautes, je veux du confort au quotidien, je bosse moi !!
Et puis ce dérivé, mouais mouais, bof bof, trop "je vais au ski" pour moi.
Et puis j'ai fini par les trouver ces fameuses compensées André ! Et en violet qui plus est ! Tout à fait ma came, avec un slim noir, un t-shirt et quelques breloques, elles seraient parfaites.
Hop, emballé c'est pesé, je les achète.
Entre temps, je bave sur les Topshop à boucles de Mlle Aurélie, raaah je les veux, mais trop hautes pour moi, et puis de toutes façons, j'en a déjà, non ?
Sauf que, un mois après, toujours pas de colis, ouhou ??!! J'appelle la vendeuse, qui les a envoyées le lendemain de mon paiement. Le numéro de suivi indique que mon colis a été livré.
Ah.
Ben, pourtant je n'ai rien reçu, malgré le mot sur ma boîte aux lettres qui précise au facteur qu'il ne doit rien laisser dans cette foutue boîte, puisque, je vous le donne en mille...
Je me fais régulièrement piquer des colis.
(je vis dans un quartier assez chaud, je vous le rappelle)
Bien évidemment, les Topshop sont out of stock depuis belle lurette (dire que j'ai encore failli les prendre quand il en restait une paire, mais que je me suis encore freinée), et les André introuvables, même en écumant tous les ebay d'Europe et de Navarre.
Alors voilà, je me retrouve à hésiter sur des paires qui ne me plaisent pas tant que ça...
Bof.
Bweark.
Mouais.
Berk.
En définitive, on ne désire jamais autant une chose que lorsqu'elle est n'est plus disponible (ça marche pour les chaussures, mais ça marche pour les mecs aussi, croyez-moi).
Vous voulez me sauver ma vie ? (nan j'exagère pô)
Mon mail est là : kaamiyevidesondressing@hotmail.fr, Topshop ou André, n'importe quelle taille, n'importe quelle couleur.
Des bécots !
21:30 | Lien permanent | Commentaires (17)
09/03/2010
Biker dress
Dommage qu'elle ne soit pas en cuir, cette robette.
Cela dit, shoppée sur Nastygal, arrivée en une grosse semaine, je ne suis pas mécontente du tout, malgré le polyesther.
Même si l'oeil de mes collègues de bureau n'est pas le plus fashion-avisé qui soit, j'en reçois quand même quelques compliments.
Quelques photos de look donc, sans retouches, vous m'excuserez, ce soir j'ai piscine.
Nan je déconne.
J'ai un cours d'abdo-fessiers.
Celle qui se moque, je l'étripe !
Mai oui, mais oui, mesdames, il est temps de se reprendre en main ! Le printemps sera bientôt là !
Sauf que oui, aujourd'hui, il fait moins 8000, okay... Mais je ne perds pas espoir (ça fait vivre, paraît-il).
Au passage, mes renpa m'ont rapporté une copine d'Asie.
C'était ça ou un abonnement à Meetic.
Nan je déconne.
Ca ou un hamster, en fait.
Et oui, elle a beau être pratique, elle est presque plus grande que moi, cette connasse.
Mais elle et moi, on est copines comme cochon maintenant. Forever.
Plein de poutoux baveux, bientôt, si dieu veut, je vous montrerai les deux autres petites choses nudes et cloutées shoppées sur Nastygal (mon fournisseur officiel, yes sir !)(sauf que je paie, quoi)(by the way, guys, I'm open to partnerships... ahem).
21:43 | Lien permanent | Commentaires (10)
07/03/2010
Qui qui c'est qui a gagné les chochures ?
Vous n'êtes que très peu (Comparé au nombre hallucinant de candidats, nan mais mazette, si vous étiez autant à commenter mes autres billets, je serai blogueuse influente là maintenant. Genre, quoi.) à m'avoir soutenu que je n'étais pas une blogueuse indigne.
J'en déduis donc que la grande majorité d'entre vous fait la gueule. Hin hin hin.
Arrêtez de faire du boudin, mea culpa, la faute à moi, un contretemps absolument pas fâcheux auquel je ne me serai soustraite pour rien au monde m'a envoyée au fin fond du trou de ma campagne là-bas pour 4 jours. Point d'internet je n'avais, et de temps pour, de toute façon je n'aurais pas pris (mais je vous aime quand même, hein).
Ouais, j'ai maté le retour du Jedi. On est fan, ou on ne l'est pas.
:)
Bref, trêve de plaisanterie, on est pas là pour rigoler, les résultats du concours, c'est mieux, hein ?
Je voulais à la base vous faire une petite vidéo de mon cru, genre costard cravate, salut, je suis l'huissier de justice (non je n'ai honte de rien), avec ma charmante assistante Tatiana (et ma perruque blonde).
Sauf que ce soir je n'aurai vraiment pas le temps, et ce n'est pas faute d'inspiration, croyez-moi, je suis chaude là, faut que je fasse une connerie sur ce blog et vite, ou l'on sombrera dans l'ennui.
Mince alors.
Donc, en gros, point d'huissier, j'ai donc appelé mon bien cher frère.
"Mon bien cher frère", que je lui dis, "un chiffre entre 1 et 106 ?" (désolée pour les retardataires)
Oui, on communique beaucoup dans cette famille.
Voici sa réponse :
21:24 | Lien permanent | Commentaires (7)