20/06/2008
Ode à Alexandre
Je lui trouve une tête à s'appeler Alex, ou Vince. Il s'appelle pas du tout comme ça, mais je sais pas s'il serait très content de voir son nom sur mon blog (si jamais).
C'est mon coiffeur.
Je rentre avec les cheveux longs en dessous des épaules (longueur la plus longue que je n'ai jamais eue de toute ma vie) et je ressort avec une coupe indéfinissable mais ultra ultra courte. Et je suis quand même contente.
Il n'y a que lui qui sache faire ça.
Je veux dire, j'y suis quand même allée pour débroussailler un peu les longueurs, redonner du volume et du peps à mon dégradé.
Il faut savoir que mes cheveux et moi, c'est une longue histoire d'amour et de haine. Surtout de haine. Mes cheveux n'ont poussé qu'à l'âge douloureux de 6 ans, où les enfants ne sont pas réputés pour être super cools entre eux. J'ai mis des serviettes et des jupes sur ma tête avec des pinces à linges pendant des années pour faire style j'avais des cheveux... En voyage on me mettait la main dans la couche pour vérifier que ma mère disait vrai quand elle disait que j'étais une fille.
Alors faut pas m'embeter avec mes cheveux, et aller chez le coiffeur pour moi relève du parcours du combattant (entre 6 mois et 3 ans pour me convaincre). Et j'ai enfin trouvé un salon où ils savent me coiffer (ah ouais parce qu'en plus j'ai les cheveux bouclés ultra chiants), alors je ne le lache plus.
Bref comme à chaque fois, j'ai dit à Alex, enfin Vince, que j'étais tellement stressée que j'allais vomir, que je voulais un truc fun, sexy et volumineux, mais pas trop court parce que j'aime mes longueurs que j'ai mis tant de temps à avoir, mais facile à coiffer quand même . Quoi je suis compliquée ?
Il a retenu les mots "vomi", "marrant" et "longueurs".
Après m'avoir abandonnée au bac à shampoing, sans mentir, pendant une heure (ma copine a eu le temps de se faire coiffer ET de lire un bouquin), autant vous dire que j'étais détendue à mort, voire je dormais.
Il m'a regardée droit dans les yeux et il m'a dit la phrase fatidique : "Toi, ça va être ta fête !"
Gloups.
Je l'ai laissé faire (il est beau, c'est suffisament convaincant).
J'ai rien dit.
J'me suis rendue compte de rien à vrai dire.
Même quand il a passé le rasoir, j'ai pas moufté (enfin mon coeur s'est arrêté, mais dans le coma, on moufte pas).
Et j'ai aimé.
J'ai donc les cheveux de la nuque ultra courts et des mèches très longues devant. Et je ne sais pas comment il a fait, mais j'ai pas l'air du tout d'une cagole.
Il m'a dit: "tu voulais du freestyle, fun et marrant, j'ai exaucé".
Je me sens toute nue.
J'ai froid au cou.
Ca fait drôle je ne peux plus les attacher.
J'ai eu des doutes toute la nuit sur "merde, est-ce que j'ai pas fait une connerie, vais-je oser l'engueuler ce salopard qui m'a ratiboisé mes belles boucles longues?"
Je me suis levée 10 fois pour aller me regarder.
Et en fait ça passe bien.
C'est fun et frais et presque j'irai jusqu'à dire que c'est chekchy.
En tous cas ca ne laisse pas indifférent, comme ce jeune homme de bonne famille dans la rue qui m'a sussuré à l'oreille ces mots doux et délicats "j'te bouffe la chatte".
Petit, laisse moi te dire qu'il faudrait déjà que tu saches où elle se trouve, du haut de tes 12 ans et demi.
Pas sûr que ça plaise à mon F*ck*ngFr**nd, mais c'est la coupe la plus facile à coiffer que j'ai jamais vu (pas de séchage, une goutte de wax, ébourriffage).
Bon Alex aka Vince m'a dit que je pouvais faire plein de styles différents mais j'ai pas encore trouvé.
Merde , c'est con. Il va falloir que j'y retourne !
Mais si j'y retourne, je l'épouse.
Celui-là, le jour où il ne travaille plus dans ce salon, je me pend.
Sérieux, je me pend. Ou je me rase la tête. A vie.
D’ailleurs j’ai peur que la prochaine fois que j’y vais on me dise qu’il n’y est plus.
Adieu monde cruel.
18:47 | Lien permanent | Commentaires (2)
14/06/2008
I see your true colors shiniiiing !
Aujourd'hui, j'ai fait comme tous les gens de mon quartier : je me suis ruée à la brocante du cours Jean Jaurès dans le 7e (à Lyon).
Un gros foutoir, je ne vois pas d'autre mot. Il y a des perles, comme dans toute brocante, mais forcément hors de prix. Mais il y a aussi un paquet de cochonneries. Les mecs vont quand même jusqu'à vendre des vieux soutifs ou des bouchons de champagne. A un euro le truc, ça vaut presque le coup de te mettre à vendre toi aussi, j'ai envie de te dire.
Bref, on a bien flâné (j'adore), chiné (je kiffe), j'ai trouvé deux petites choses mignonettes mais ridicules:
17:28 | Lien permanent | Commentaires (2)
13/06/2008
Décousu de fil blanc
Vous commencez à vous habituer à mes notes en vrac ? Ca m'arrange, de toutes façons je ne sais plus faire que ça.
Toute la blogo lyonnais parle de la soirée Nuage de filles de mardi. Ben je ne vous en parlerai pas . Simplement parce que je n'y ai pas mis les pieds. J'aurai dû ? J'avais trop peur. Tout comme pour les fameux Apéroblogs de chaque mois depuis que je suis un peu l'actualité lyonnaise, je n'y suis toujours pas allée.
Trop impressionnée.
Ch'trop timide.
Alors, j'pourrais dire comme d'habitude, la prochaine fois j'y va.
Comme d'habitude, je n'irai pas. Nan. Trop peur qu'on me prenne pour une impostrice. Une imposteuse ?
Par rapport à elles, oui : Camille d'Ess, Fashion Gazette, Camille-Fraise, Myrtille, et surtout la Marquise.
Nan je vous dit.
Même pas la peine.
La dernière fois que j'ai participé à ce genre de réunion où personne ne se connaît (où en tous cas moi je ne connais personne), c'était pour réaliser un court-métrage, et ça a réellement fini en eau de boudin (tout le monde il voulait être le réalisateur, et y'avait qu'une seule comédienne, c'était moi).
Alors c'est bon merci.
Trop impressionnable.
A part ça, si tu tapes "FEU AU CUL" sur google tu as de fortes chances de tomber sur mon blog. Ne perds pas ce sésame, Lecteur(trice), il pourrait bien te sauver la mise si tu paumes mon adresse.
Il y a Cul de Rousse ou Fille Tunis sexy aussi, si jamais tu as du mal à retenir le premier moyen mnémotechnique (je défie quiconque de taper ce mot en une seule fois).
Sinon, un de mes meilleurs potes vient de nous apprendre qu'il part un an, à l'arrache, sans parler un mot d'anglais, avec son p'tit sac à dos, là:
J'hésite fortement entre être méga contente pour lui, ou le haïr de toutes mes forces (parce que moi, qui nourissait ce projet aussi depuis un moment, je ne peux pas y aller, je n'ai ni diplôme, ni tunes)...
Son argument de poids pour que je sois juste contente pour lui, c'est : "tu y es déjà allée, pétasse, alors chacun son tour!"
Je dois admettre que ça m'en bouche un coin.
En tous les cas, j'ai un petit pincement. :D
16:12 | Lien permanent | Commentaires (7)
12/06/2008
Phénoménal
Pour réagir à vos comments de mon dernier post, c'est vrai, cette collection CDC du moment regorge de très jolies choses (moi qui d'habitude trouve tout fade)... Aaah si seulement nous étions riches !
Oui parce que question découvert, je ne suis pas déçue ! Vous battez pour certaines mon record !
Ma prochaine paie va encore passer dans mon gouffre de découvert... Et ce sera mon dernier salaire avant un moment puisque mon stage s'arrête fin juin... J'angoisse déjà à l'idée de ne plus pouvoir autant me faire plaisir que cette année !
Parce que là, bien évidemment, j'avais du temps à tuer et de grosses envies, je me suis encore fait plaisir (et après la notion de plaisir évolue vaguement en culpabilité...et je ne porte pas ce que j'achète parce que la culpabilité est bien trop forte, qui cela étonne-t-il ?) :
12:43 | Lien permanent | Commentaires (2)
10/06/2008
Vous me manquiez
Bon ok, j'ai plus une tune (50 euros sur mon compte au 9 juin), mais on peut rêver, non ?
22:00 | Lien permanent | Commentaires (6)