17/11/2009
Lettre à Rolland. Stéphane Rolland.
Steph mon Steph.
Pour t'exprimer dans toute ma béatitude la force de mes sentiments, et bien que nous ne nous connaissâmes point, je me vois dans
l'obligation de te parler ce soir avec familiarité.
Ma maman, qui sait toujours très bien à quel point j'aime la mode et ce qui est susceptible de me plaire, m'a dit l'autre jour :
"A l'occasion, regardes les créations de Stéphane Rolland."
Mes copines de blog connaissaient peut-être déjà, mais moi, j'étais encore pure et innocente côté rollanitude.
Maman si tu me lis: merci. Mais elle ne me lit pas puisque, mon Steph, cette missive ne concerne que nous, dans l'absolue adversité de
l'univers des méandres de nos sentiments mutuels.
Monsieur Rolland si tu m'entends : je suis dispo pour tout type de partenariat, bénévole, bien évidemment.
Je veux dire : évidemment, toute modasse normalement constituée serait prête à payer pour avoir la chance de porter tes créations.
Je suis prête aujourd'hui à ce que tu n'aies aucun geste envers moi, affectif ou commercial.
Mais par pitié, et arrêtes moi si j'en fais trop, par pitié, Steph, mon Steph, mon Roro...
Donnes-moi la chance de me montrer digne de tes merveilles.
Je saurai le mériter.
D'ailleurs quand je te vois, je suis loin de te trouver insignifiant. Je dirai même qu'une bonne coupe de cheveux et tu serais plutôt à mon goût.
Mais nous ne sommes pas là pour des élucubrations autour de mon attirance pour toi.
Notre sujet principal sera mon amouuuuuuuuur pour tes pièces de maître.
Je ne suis pourtant pas très au fait des défilés de Haute Couture.
Je n'ai pu que tomber amoureuse devant tant de grâce, de créativité, de classe mais également tant de sobriété, de chic, de détails et de
travail.
Dire que j'ai aimé serait un euphémisme raté et j'espère que tu me pardonneras de la familiarité suivante: j'ai suuuuurkiffé !
(Attention Stéphane, je parle comme une racaille, mais saches que je suis une fille très classe et distinguée.)
Non mais Stephane...
Quand même...
Quand je vois ça :
Ou ceci :
Et encore cela :
Comment veux-tu que je résiste à ton charme ?
Je ne suis que femme, Stephane.
Je ne puis résister à l'envie que suscite chez moi ces merveilles :
Considère-moi comme faible femme, mon Roro.
Une faible femme qui n'aurait rien à se mettre.
Une faible femme qui grelotterait dans son coin, et à qui porter de telles robes procurerait un réel sentiment de grandeur :
Considère-moi comme faible femme, Stephane. Et épouse-moi donc pour te faire pardonner des supplices que tu m'infliges avec les prix de
tes vêtements.
Et pour te faire honneur, car j'ai promis d'être digne de tes créations, j'ai déjà choisi celle qui me mettrai le plus en valeur dans la chapelle :
Je sais bien que nous ne nous connaissons pas personnellement, mais après une telle lettre, n'as-tu pas envie de me découvrir ?
Voire de me couvrir ?
Voici mes coordonnées, mon Roro d'amour :
Kaamiyevidesondressing@hotmail.fr
Ecris-moi et je te transmettrai mon adresse pour un envoi postal.
Ou te donnerai directement un rendez-vous galant dans ton show-room.
Agrée mon élan de sincérité, accepte toutes mes considérations et salutations sentimentalo-distinguées,
A toi pour longtemps,
Kaamiye.
Stéphane Rolland commente son défilé Automne Hiver 09-10 et ça donne envie...
19:13 | Lien permanent | Commentaires (7)
14/11/2009
I'm like a bird in my toile de jute
Pas de Nelly aujourd'hui.
Juste une robe/tunique/toile de tente Gestuz que je viens de recevoir et que je m'amuse à accessoiriser.
Non parce que tout de même, à moins d'en couper 20 cm et de risquer d'avoir les fesses à l'air dès que je lève les bras...
(Excusez-moi, monsieur, pourriez-vous m'aiderà attraper le paquet de tampax rose qui est en haut du rayon s'il vous plééé ?)
Je n'ai pas peur du ridicule, mais j'ai un minimum de pudeur.
Bref, je l'adore, et je ne la couperai pas. A defaut je la ceinturerai et je trouve ça plutôt sympa, non ?
Des piafs graphiques, un tissu fluide satiné, des manches resserrées à partir des coudes.
La marque Gestuz est en passe de devenir une de mes marques préférées, j'adore la coupe de leurs fringues et leur originalité.
(et accessoirement j'adore la bande son du site)
Miam.
Ya même un des zoziaux qui nous montre son trou de b...
J'te jure c'est vrai, regarde !
A part ça, j'ai vu 2012 que j'attendais frénétiquement depuis 6 mois et je suis très en colère.
Je vous expliquerai pourquoi un de ces quatres.
Des bises de moineau et à très vite !
Mon coup de coeur de la semaine : Grizzly Bear !
Cui cui.
19:26 | Lien permanent | Commentaires (5)
10/11/2009
Tuesday night fever !
23:20 | Lien permanent | Commentaires (9)
08/11/2009
Lallou ? Oui… C’est moi !
(Dans celui-là, une découverte et un bon pan mode)
Dernièrement, j’ai reçu le lookbook d’une marque que je ne connaissais pas encore.
Vous savez comme j’aime découvrir (et peut-être vous faire découvrir) de nouvelles marques, nouveaux design, nouveaux concepts ! (surtout les fringues, hein, on se comprend)
Du coup j’ai eu envie de vous en parler, vous dire pourquoi j’ai beaucoup aimé les photos que j’ai vues sur le site, et pourquoi j’ai bien envie de m’en offrir une pièce dès que possible !
Lallou est une jolie petite marque de prêt-à-porter, une belle aventure démarrée en 2006 par sa créatrice, Shirley Bern, et pour laquelle j’ai eu un vrai coup de cœur.
Après ses diplômes en stylisme, Shirley (gentiment surnommée Lallou par sa sœur) décide de créer sa propre marque, quitte sa Bruxelles natale et débarque à Paris (dire que les fashionistas parisiennes aimeraient bien vivre à Bruxelles !), pour confectionner des vêtements qu’elle-même aurait envie de porter.
Ce qui prime pour elle dans la réalisation de ses vêtements ? Le confort !
Privilégiant les matières belles mais confortables, comme l’élasthane, la viscose (à effet crêpe de soie), Lallou présente une gamme de robes et de tops faciles à porter au quotidien, de jour comme de nuit, tout en restant chics et avec ce petit plus qui fait toute l’originalité d’un vêtement (les drapés noués, les décolletés à plis, les empiècements bicolores).
Des couleurs douces et variées (rouge geisha, vert sapin, noir charbon, taupe, prune et bleu) et des lignes sophistiquées pour l’ensemble de la gamme, que vous pouvez découvrir sur les photos qui suivent, auront suffit à me séduire et je ne doute pas qu’elles séduiront nombre d’entre vous !
Les prix varient entre 45 et 120 euros selon les pièces, ce qui entre nous soit dit me paraît drôlement abordable pour des pièces relativement simples mais aux matières toutes douces et aux lignes épurées, de vrais basiques de la garde-robe en somme !
La marque commence à se faire connaître, avec des parutions dans les magazines, et je lui prédis (avec ma boule de cristal de modasse assumée) un avenir radieux. C’est exactement le genre d’aventure et de succès dont je rêve pour mes futures créations (enfin quand j'aurai le temps de m'y consacrer pour de vrai, je vais moins rigoler je vous le dis !)…
Je vous laisse comprendre par vous-même ce qui m’a tant plu dans ces visuels…
J’adore le décolleté très rétro de cette robe
Le dos blousant, la couleur vert sapin ne sont-ils pas juste canons …?
Regardez-moi ce drapé de folie !!
Et parce que je vous adore mes petites biches, sachez que si vous aussi avez un coup de cœur pour l’une des pièces de la collection Lallou, et souhaitez commander, en précisant dans votre mail à commandes@lallou.com que vous écrivez de la part de CAMILLE, vous pouvez bénéficier d’une réduction de 30 % par rapport au prix de vente magasin !
Bon dimanche mes cailles et à très vite !
(Article NON sponsorisé)
16:46 | Lien permanent | Commentaires (4)
06/11/2009
Greystoke
Je vous avouerai que je ne suis pas fâchée d'être vendredi.
Voici donc un look et une zik qui font un peu de bien.
Après une semaine de merde, j'espère que le week end ne sera pas de même augure, sinon j'me pends !
Encore un problème technique dans le métro ce matin...
C'est hyper contrariant mais à force il y a tout de même quelquechose que j'aime bien dans ce genre de situation :
La complicité qui naît entre les gens.
Si si, je vous assure !
Observez les gens énervés dans le métro quand il est coincé en station.
On attend 5 minutes. Puis 10.
On a entendu l'annonce dans le haut parleur, on a tous plus ou moins discrètement lancé un " 'chier, 'tain".
On a tous pensé au conn** qui s'est probablement suicidé en se disant qu'il aurait pu faire ça ailleurs ou un autre jour que celui de notre réunion hyper urgente.
On attend tous en râlant, on écoute les conversations des autres en grommelant, on mate les fringues des filles en maugréant.
Et là, tu as un pauvre gars qui arrive en courant du genre "je vais le rater, je vais le rater".
Vous pouvez être sûrs que des regards complices et amusés seront lancés parmi l'assemblée.
J'adore, c'est le genre de sourire que j'aime avoir bien le matin.
Deux de mes tout derniers achats avant un bon week end bien mérité. Des p'tites boots grâce à un bon plan de Kat.
Je ne pensais pas céder à cette tendance des Clarks, mais à force d'en voir partout, j'ai fini par trouver ça plutôt mignon.
Et cette robe, c'est typiquement le genre de trucs que j'adore. Une coupe ou un tissu hyper simple, mais LE détail qui fait toute la différence.
Ici des zippers.
Ca fait un petit moment que j'ai envie de travailler sur des fermetures éclairs, mais je n'ai plus le temps de rien.
Alors quand c'est tout prêt, je n'hésite pas cent sept ans !
Bon week end !
PS: Face Hunter vient de faire un shooting dans la jalan benda atas, c'est à dire, la rue dans laquelle j'ai habité quand je vivais à Jakarta. Autant vous dire que j'ai des boules grosses comme des oranges qui me pendent au cou de ne plus y être.
19:47 | Lien permanent | Commentaires (11)