09/09/2008
Folk
Décidement, quand je décide de faire des économies (je t'interdis de rigoler !), c'est toujours là que je trouve des chouettes trucs dans les magasins.
Je pensais que ça me passerait au-dessus, ben que nenni, hop, je cède à la mode des carreaux.
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05/09/2008
Mon alternative aux Minnetonkas
Ca fait deux jours que je bosse dessus comme une acharnée, la dame de la mercerie m'a dit que j'avais l'air d'avoir hâte de les terminer, je vous avoue que je trépigne, et que je ne peux m'empêcher de vous montrer ce que je viens de terminer.
Vous le savez, j'ai totalement adhéré à la mode des franges, malgré ce que j'en pensais jusqu'à il n'y a pas si longtemps.
Et vous le savez certainnement aussi, je rêve de ceci depuis pas mal de temps déjà:
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Coldplay
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Coldplay
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04/09/2008
Le fait de la princesse Nothomb
Découvrez Émilie Simon!
Paraît qu’on commence pas un paragraphe, une lettre ou un article par « JE », c’est très malpoli.
Che sais pas si je t’ai dit ? Je suis une éternelle fanatique d’Amélie Nothomb.
Si certains, comme ma mère par exemple, n’aiment d’elle que ses autobiographies, moi je ne jure que par ses romans.
Bon non, ok, j’aime bien aussi ses autobiographies, souvent drôles, mais ce n’est pas cet univers là qui me plaît chez cet auteur.
Ce doit être mes relans de vieille gothique, ado, qui font que ce que j’aime dans ses romans, c’est le macabre sans avoir l’air d’y toucher, la perversion, le vice, le sombre.
Ch’aime particulièrement la couverture de son dernier roman, « Le fait du Prince ».
Bon Amélie, on ne peut pas dire qu’elle ait un physique ultra exceptionnel. Mais maquillée ainsi, je lui trouve une aura, un regard... Je la trouve tout à fait sublime sur cette photo.
J’aime les détails de la photo, le chapeau façon premier degré Madame de Fontenay, la couronne sertie de pierres précieuses qui flotte devant elle, le sang au bout des doigts et l’eau autour d’elle, comme une vierge des temps modernes (mais pessimistes, les temps, hein ?), les petites fleurs de lotus (« Dame de Lotus, Je suis enterée vivante Contente de moi Au dessus des eaux stagnantes Contemple, contemple moi là » ). Voilà. C’est exactement ça. Cette chanson d’Emilie Simon, c’est exactement ce que me fait ressentir cette image.
J'en ai mis une autre ci-dessus, mais parce qu'elle représente bien aussi le genre d'univers sombre, "malsain" et palpable que j'aime et auquel je m'identifie et m'immerge totalement (également dans les films de Burton, avec notamment Vincent).
Bref, je me suis donc enfin couchée à 3h30 ce matin, j’ai dévoré le livre ( tout comme j’avais dévoré « Cosmétique de l’ennemi » en 3h dans un obscur aéroport avec rien à lire pour les 16 heures d’avion restantes... ou comme j’avais été incapable de me détacher des "Catilinaires").
Che ne sais pas si vous avez déjà été touché par un auteur au point d’en faire comme moi la collection (au passage j’ai terminé ma collec des Tim Burton, je passe donc aux Shyamalan et aux Danny Boyle) (si jamais, amis, vous avez un cadeau à me faire, je vous suggère l’idée, hin hin), mais Amélie me fait littéralement (et littérairement) vibrer, trembler et tout ce que vous voulez.
Donc, ce bouquin parle de la mort. Un mec qui s’installe dans votre salon pour mourir, vous, vous faîtes quoi ? Il y a de nombreuses réactions à avoir, mais là, le héros (si tant est qu’on puisse appeler cette vermine un héros), a une vie tellement pourrie, qu’il décide de piquer la place du mort, sa maison, son boulot, sa femme.
Ca paraît space come ça, mais cette histoire est un pur délice (si on aime ce genre d’ambiance). Elle réussit vraiment à nous interroger sur ce qu’on fait dans la vie : est-ce que c’est vraiment ce que l’on veut ? que ferions-nous dans une telle situation ? Sommes-nous si honnêtes et dénués de vices que nous le croyions ? A partir de quand peut-on dire qu’une pensée qui nous a traversé l’esprit est perverse ? serions-nous capable de la mettre en oeuvre ?
J’ai tellement d’extraits à vous faire lire, ce serait briser le mystère, le suspens.
Alors en voici quelques-uns, à vous de vous faire une opinion, mais moi je vous conseille vivement de lire ce livre, si ce n’est déjà fait.
Des heures s’écoulèrent. J’eus le temps d’examiner toutes les hypothèses. Mme Sildur était une vieille rentière, épousée par intérêt. Elle aurait une crise cardiaque quand je lui raconterais le sort d’Olaf et j’hériterais d’une fortune. Mme Sildur s’appelait Latifa, c’était une jeune marocaine dont la beauté m’envouterait. Mme Sildur était paraplégique et circulait en fauteuil roulant. Il n’y avait pas de Mme Sildur, mais un M. Sildur qui se nommait Bjorn. Il me semblait impossible qu’un homme choississe cette villa : c’était peut-être que je ne connaissais pas Bjorn.
Je me laissais ramollir dans l’eau chaude. J’étais heureux comme un champignon séché mis à tremper dans du bouillon : retrouver mon d’antan était déléctable. J’ai toujours eu pitié des légumes lyophilisés : à quelle vie prétendre quand on a perdu son humidité ? Sur les paquets, on affirme que le produit sec a conservé toutes ses propriétés : si on interrogeait le végétal carbonneux, nul doute que son opinion divergerait. L’imputrescibilité, quel ennui !
Il y a un instant, entre la quinzième et la seizième gorgée de champagne , où tout homme est un aristocrate. Ce moment échappe au genre humain pour un motif médiocre : les êtres sont si pressés d’atteindre le comble de l’ivresse qu’ils noient ce stade fragile où il leur est donné de mériter la noblesse.
Maintenant je me tais, sinon je vais vous lire le bouquin, tellement je l’ai aimé !
Bref.
Ah ouais, il paraît aussi que commencer un paragraphe par « BREF » ou « DONC », c’est drôlement mal élevé.
Che finirais donc par « à demain », enfin si je me remets du concert de Coldplay !
13:15 | Lien permanent | Commentaires (7)