A qui le tour ?

 

Ca faisait longtemps qu'il ne m'était pas arrivé un truc aussi glauque.

Ce week end un de mes meilleurs amis est revenu en France après un an loin d'ici.

J'aurai dû me réjouir à mort, c'est vrai que j'étais vraiment heureuse, j'adore ce mec, il m'avait trop manqué.

Sauf qu'il s'agit d'un ami commun avec 2 de mes ex.

Qui je vous le donne en mille, étaient présent ce soir là.

Sinon, c'est pas rigolo, hein ?

 

Je m'étais préparée à revoir le premier, après tout c'est lui qui organisait la soirée, et qui, miracle, avait pensé à mettre nos différents de côté et à m'inviter.

Aucun problème j'y suis allée en respirant à fond, tout va bien, t'es trop bien ma poule, tu vas y arriver, c'est qu'un mauvais moment à passer.

 

Ce que je n'avais pas prévu du tout, c'est que le deuxième serait là aussi.

(puisque, entre nous soit dit, il est vachement moins ami avec mon pote que nous, il n'avait pas grand chose à faire là)

 

 

Revoir un de ses ex, ça fait toujours mal, surtout si comme moi, vous êtes une de ces éternelles romantiques qui quand elle aime une fois, aime pour la vie.

Mais deux.

D'un coup.

Pan dans tes dents ma vieille, j'ai envie de te dire.

 

Je ne les avais pas revu depuis 2 ans (depuis la création de ce blog en fait, puisque j'ai créé ce blog pour penser à autre chose, la boucle est bouclée)

C'est très égoiste de ma part, mais je n'ai pas eu la force de me concentrer sur mon meilleur ami ce soir-là.

J'ai énormément souffert de ces deux séparations (qui se sont passées de la même façon, avec les mêmes mots et la même délicatesse, ils ne sont pas amis pour rien ces deux-là, même si j'ignore lequel est le padawan de l'autre), et j'ai réalisé samedi à quel point je les avais aimé. Tous les deux. A des époques et des degrés différents, certes.

Le premier restera certainnement éternellement dans mon coeur comme l'idée la plus proche que je puisse me faire de l'homme parfait (sauf que c'est un con, bien sûr, hein, sinon il m'aurait pas larguée, n'est-ce pas ?) et si je cherche en tous les hommes que je fréquente un petit peu de mon père, je cherche aussi beaucoup de lui.

Aujourd'hui, j'éprouve moins de rancoeur à son égard, je me suis calmée, il est beau, il est heureux et je suis très contente pour lui.

 

Mais le deuxième s'il restera moins longtemps dans ma tête, a toujours sur moi cet effet de folie qui fait que je me pâme pour ses bourrelets et son degré d'inculture cuisant que je trouve si mignon.

Je culpabilise d'être encore si amoureuse après deux ans de silence et surtout après avoir vécu tant de choses qui auraient dû me le faire oublier. L'amour est le sentiment le plus proche de la haine, c'est bien connu.

Ca fait encore mal et je vous passe les détails de la cuite que j'ai pris lorsque j'ai vu sa nouvelle copine.

Ahem.

:)

(J'avais dit que je resterais au coca toute la soirée pour éviter tout dérapage incontrôlé de mes sentiments (ou une éventuelle danse en soutif sur la table basse pour évacuer mon stress), mais bon, un bon petit cosmopolitain, parfois, ça soulage)

 

Pardon pour cet étalage impudique, peut-être sombrai-je dans le pathos, peut-être suis-je un peu immature, mais ça fait du bien d'en parler.

 

 

Mais j'en viens à mon véritable propos : c'est bien connu, je ne suis jamais aussi créative que dans la bonne grosse gueule de bois du dimanche ...

(Maman si tu me lis, j'exagère toujours un peu, hein)

Fallait bien que je l'introduise, n'est-ce pas ?

J'espère pouvoir vous montrer toutes les choses que j'ai cousu ce week end dès demain si j'ai le temps.

 

 

A très vite, je file oublier ce mauvais week end dans un  bon épisode de Prison break...

(j'ai un peu de retard à rattraper, c'est sûr, mais franchement, elle est nulle cette 4e saison, non ?)

Des bisous.